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Soustraire et continuer

Choisir l’essentiel : l’approche expérimentale de Mathilde Pellé

par Helene Fromen

Il y a un an, la designer Mathilde Pellé réalisait à Saint-Étienne le projet expérimental Maison Soustraire : 8 semaines pour retirer ⅔ de la matière des 112 objets de son lieu de vie. Voici quelques images qui annoncent la projection du film réalisé sur cette expérimentation : ce sera pendant la prochaine Biennale.

Disséquer un à un, les objets qu’une société contemporaine occidentale propose et questionner un mode de vie qui se construit sans doute autour de ceux-ci. Précipiter la ruine d’un environnement domestique. Habiter les différentes réalités matérielles successives et agir de façon liée sur la matière, les formes et les usages. Tout cela permet à Mathilde Pellé d’interroger les ruissellements qui existent entre les objets, l’habitat, les besoins et la matière.

Le projet Maison soustraire, accueilli par le Deep Design Lab de la Cité du design et soutenu par l’École Urbaine de Lyon, s’inscrit dans un travail de recherche sur la soustraction portée par la designer depuis 2016. Il a produit des objets ainsi que de la matière théorique et documentaire qui seront présentés dans une exposition dédiée lors de la Biennale Internationale Design 2022.

Le vidéaste Jean-Baptiste Warluzel a suivi les transformations des objets et des gestes du quotidien lors de l’expérimentation, voilà le teaser du film Meublé qui sera projeté pendant la biennale.


Maison Soustraire aux Entretiens Jaques CartierPoint d’étape de ce projet qui interroge design, adaptation et qualité du logement dans un contexte de transition
Maison SoustraireExpérimentation en cours
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