Le groupe de recherche Spacetelling étudie la performativité des artefacts (artistiques, industriels ou scientifiques), des récits (visuels et matériels) et des pratiques qui désignent nos réalités dans le contexte socio-économique post-industriel et la crise environnementale actuelle.
Nous ne vivons pas sans médiation avec nos environnements. Nous rendons notre monde habitable à travers la pratique de nos outils, nos images, nos objets, nos récits et nos gestes qui constituent nos espaces. Ceux-ci se définissent ainsi en tant d’agencement modélisant profondément nos corps, nos paysages, nos comportements, nos relations. En définissant nos espaces en tant qu’écologies de relations, le groupe de recherche Spacetelling étudie la performativité des artefacts (artistiques, industriels ou scientifiques), des récits (visuels et matériels) et des pratiques qui désignent nos réalités dans le contexte socio-économique post-industriel et la crise environnementale actuelle. Au-delà de mettre en scène des corps — humains et non-humains — en tant qu’« acteur-réseau » complexe (Latour, Akrich, Callon), les projets de recherche-création menés au sein de Spacetelling cherchent à produire des espaces en tant que processus qui dépassent les dualismes modernes comme nature/culture ou réalité/fiction, afin de repenser les relations hybrides entre le vivant et le non-vivant, le passé, le présent et le futur.
Comment mettre en scène le caractère complexe et construit de nos espaces ?
Quelles sont les matérialités et les discours qui conduisent à la construction de écologies relationnels ?
Comment nos artefacts structurent-ils nos espaces ainsi que nos corps donc nos comportements ?
En développant leurs propres outils de recherche-création, les projets menés au sein de Spacetelling emploient les méthodologies des sciences humaines et sociales ainsi que les méthodologies de l’art et du design ― alliant recherche théorique (littérature, étude de terrain, analyse critique) et recherche pratique (production de pièces plastiques expérimentales, documentation, écriture, production audiovisuelle et multimédia, performance, exposition, publication, événement). L’exposition et la publication sont des médiums privilégiés, tant comme outils de diffusion de la recherche, que comme espaces d’expérimentation de la recherche, et comme mises en forme de la recherche.
Enseignant·e·s
• Emmanuelle Becquemin est artiste plasticienne, designeure, docteure en arts plastique et en design, chercheuse rattachée au laboratoire Plasticités (Institut Acte-Panthéon Sorbonne), professeure à l’Esadse.
• Simone Fehlinger est designer-chercheure, enseignante Esadse, co-fondatrice du Deep Design Lab (2019-2023), doctorante en design et en étude visuelle à l’Université de Strasbourg et l’Université de Potsdam, professeure à l’Esadse.
• Ernesto Oroza est artiste, designer, chercheur, professeur à l’Esadse.
• Émilie Perotto pratique la sculpture, est docteure en pratiques et théorie de la création artistique et littéraire (Aix-Marseille Université/ESADMM) et professeure à l’Esadse.
Professeur·e·s et technicien·ne·s associé·e·s
Damien Baïs, Random(lab)
Jean-Luc Chalençon
Jean-Philippe Jullien
Bertrand Mathevet
Jérémie Nuel, Random(lab)
Chercheur·e·s et étudiant·e·s associé·e·s
Delphine Hyvrier, doctorante à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne en partenariat avec l’Esadse, ECLLA EA 3068
Lola Hen, designer,
étudiante-chercheure DSRD 3,
Artistes et designers invité·e·s
Bernard
Brunon, Chto Delat, Ruben Pater, Lucile Haute, Benoit Verjat, Arts Lab
Ruangrupa, Riwanua, Ramon Rispoli, David Enon, Samantha Zannoni, etc.
Spacetelling se construit à travers des projets de recherche-création qui adressent des questions concrètes :
Spacetelling est la continuité de trois entités de recherche ayant opéré de 2019 à 2023 :