À travers différentes formes et plasticités j’ai tenu à faire transparaître par les mots, une forme de lutte, celle d’un féminisme intersectionnel voué à s’immiscer dans la ville.
L’écriture personnelle et la citation d’écrivaines se sont présentés comme les ressources principales de mon travail. J’applique à sesformes d’écritures un geste plastique de l’ordre d’une fragilité, d’une subtilité et d’une sensibilité qui vient en confrontation avec les propos, les sujets et les mots aux tonalités frontales que j’utilise.
Cet ensemble d’axes de réflexions m’a mené au projet Plaquelles, ce travail met en forme des objets éditoriaux en plâtre destinés à être apposés aux pieds de statues féminines sexualisées et sexualisantes dans l'espace publique. Les Plaquelles dialoguent entre notre contemporanéité et ses monuments sculpturaux patrimoniaux. En interrogant les passant·es par le biais d'une question : « Doit-elle se déshabiller pour occuper la place publique? », elles viennent questionner ces présences statuaires qu'on ne regarde plus. Les Plaquelles ont été réalisées lors d'un atelier donné à l'ESADSE où chacun·e des participant·es s'empare d'un protocole établi, d'une notice et d'un kit pour
en réalisé la sienne. Le but étant de propager ces interventions dans la ville et de proposer une manière d'agir dans l'espace publique.