Ce diplôme met en pratique notre rapport aux échelles. Qu’il faille
s'approcher pour plonger dans les détails d’un tableau ou
reculer de quelques pas pour embrasser la monumentalité d’une vue sur la Terre,
ce travail part de la perception
changeante de mon corps dans l'espace qui l'entoure. Le rendant parfois immense
ou minuscule. J’examine dans cette recherche l'importance des échelles dans nos
interactions avec l'environnement, en explorant l'histoire des pratiques de
mesure et les protocoles de représentation de la taille dans notre quotidien.
Trop grand pour moi, c’est une une série d’expérimentations
et de propositions, qui invite à porter attention en dépassant la simple
observation. J’introduis de la porosité dans
les matériaux que j’utilise en employant différents procédés. L’objectif reste
le même : transformer notre perception de la matière à différentes échelles.
Je propose de nous rapprocher et de nous éloigner pour mieux
saisir la nature de ce que l’on regarde, tout en offrant la possibilité d'approfondir
ou d'élargir notre compréhension de la matière.
Dès le départ, j’ai cherché
à comprendre comment passer d’une démarche technique pour finalement l’ouvrir à
une pratique de recherche qui tend vers une poétique de l’objet où la question de l’échelle, du micro et du macro sert en fait
de manière à être attentif aux détails de l’existant et à chercher de la nuance, du contraste entre les choses là ou
on peut les provoquer.
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© Fabrice Roure
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