nations/fictions explore la limite entre réalité et fiction en mettant en scène le récit de cinq micronations. une micronation est une entité prétendant au statut de nation indépendante ou en en présentent des caractéristiques, mais qui n’est pas reconnue comme telle par les nations officielles. ce statut permet donc de se projeter dans une dimension fictive, tout en évoquant ce qu’on connaît et qui existe déjà. c’est une manière de raconter, de donner forme à des luttes, d’organiser son histoire : c’est un media narratif.
les cinq récits de ce diplôme, au départ historiques, basculent vers la fiction au cours de leur narration. j’ai imaginé, pour chacune d’elles, l’un des futurs qui aurait pu arriver si elles n’étaient pas tombées dans l’oubli.
où se trouve alors le point de bascule entre récit et réel dans ces histoires ? et s’il n’est pas flagrant, cela ne signifie-t-il pas que cette fiction pourrait être envisageable ? dans ce cas, pourquoi ne ferait-on pas en sorte que cela puisse réellement arriver, pourquoi ne rendrait-on pas ces fictions réelles ?