Tu pousses la porte d'entrée s'attarde sur un espace quotidien, intime et sensible, celui du domestique, de la maison, du chez-soi. J'ai déconstruit et expérimenté cet espace afin de comprendre ce que signifie habiter un lieu. J'ai cherché à extraire une certaine poésie de nos habitudes et de notre relation avec ces espaces domestiques.
Pour penser l'entrée, le salon-salle à manger, la chambre, la cuisine et la salle de bain, je me suis saisie d'un souvenir, d'une sensation, d'un détail ou d'une texture. Je n'ai pas cherché à reproduire ces pièces mais à en suggérer l'expérience.
Ici, vous vous trouvez dans le salon-salle à manger. J'ai lié ces deux espaces jusqu'à ce qu'ils se fondent l'un dans l'autre. Le motif du bulgomme de la table de salle à manger vient se confondre dans le rideau et le tapis du salon. Pour cette pièce, je me suis appuyée sur le souvenir tactile du bulgomme ainsi que sur celui de la lumière battante de l'écran de télévision.