Dans le cadre de mon DNSEP, après un mémoire consacré à la vitesse automobile et le remplacement de celle-ci par la vitesse numérique, j'ai réfléchi à l'impact de la vitesse sur le travail du graphiste, plus particulièrement comment concilier son exigence et l'échéance donnée ; que mettre en place pour tendre vers une création rapide.
Dans cette optique, j'ai réalisé six projets, six terrains d'exploration où j'ai travaillé avec le hasard, l'automatisation, l'analyse, la prise de décision, et le fait de déléguer certains choix à autrui ou à une machine.
J'ai notamment écrit un programme permettant de construire une mise en page étape par étape, en effectuant une cascade de choix entre deux propositions ; j'ai créé un code générant en autonomie des compositions à l'infini ; j'ai construit, avec le random(lab), un site web permettant de déposer puis publier instantanément des contenus qui se positionnent aléatoirement, qu'on peut déployer et parmi lesquels on peut fouiller.
J'interroge en sous-ton le rôle du graphiste, dans un cas où on peut librement créer ses outils, et le rapport qui se dessine entre graphiste et machine, entre création et exécution, entre proposition et décision.