Intervenir dans un espace par le geste. Celui d'une feuille A4, d'un objet, d'une pièce, d'un paysage. Y projeter des dispositifs, des formes, des idées, des lignes et des volumes via les outils que je crée et les matériaux que j'utilise. De nouvelles géométries de lignes et de formes prennent vie, de nouvelles compositions graphiques restructurent l'espace. Ainsi naissent de nouvelles formes de territoires. Nombre de ces configurations d'espace sont créées dans un cadre contraint. Un cadre comme seuil fixé par la limitation des matériaux de composition. La question de l'enfermement étant souvent au coeur de mes dispositifs, un préalable nécessaire à l'idée même d'ouverture, de limites à dépasser, à outrepasser, à faire exploser. Formes et matériaux volontairement entravés se réinventent dans des mouvements aléatoires contrôlés sous forme de destruction. L'incrémentation de paramètres définis « contrôlés » en fixent le cadre, mais ne peuvent totalement s'y soumettre. L'aléatoire étant cette part invisible ouverte sur le visible recréé.