Le travail proposé s'inscrit dans une démarche principalement vidéographie et cinématographique, qui tend du côté documentaire. A travers différentes vidéos et une édition, il explore différents rapports au document, à l'image, à l'histoire. L'image est questionnée par le montage, l'utilisation de différents types de parole, des jeux d'assemblages. Deux rites mortifères ont guidé la réalisation des éléments proposés. Le premier est celui de la première guerre mondiale, sans être directement un rite. Cette guerre a produit un grand nombre d'image et a inscrit dans notre histoire un rapport nouveau à « faire la guerre ». Le second rite est de moindre envergure, c'est un rite populaire de moins en moins présent et visible, celui de la tuerie du cochon. Mon travail se penche sur des images archétypales, leur réception et la manière dont on peut jouer avec elles et les questionner.