Notre époque contemporaine - caractérisée par les grands récits catastrophistes en lien avec le changement climatique, le terrorisme, la guerre, la crise économique - voue un véritable culte à tout ce qui touche à la destruction et au déclin. Le nombre incalculable de jeux vidéo ou de récentes super-productions hollywoodiennes traitant de ces sujets en sont un exemple, parmi tant d'autres.
A la Renaissance, l'art européen explose suite à la "découverte" de l'art antique. Pourtant, durant tout le millénaire moyenâgeux, les grandes constructions romaines n'avaient pas disparu : elles étaient simplement considérées comme laides, car vestiges d'une civilisation païenne et décadente. Mon travail de dessin s'inscrit dans cette idée de redécouverte d'une civilisation industrielle éteinte (la nôtre), et pose implicitement la question suivante : qu'en restera-t-il ?