Space Odyssey

(épisode 4)

PointbreakÀ propos de ce blog

Initié par Emmanuelle Becquemin et Émilie Perotto et porté avec les étudiant·e·s de la Mention ACDC_espaces, L’Atelier de recherche Point Break est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent prendre au pied de la lettre l’expression Point Break, cet espace où la houle d’une discipline change de direction au contact de la masse d’une autre discipline : la vague se forme alors sur ce point de contact, et donne naissance à une zone particulière où la ou le pratiquant·e expérimente l’extrême limite.


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Comment initier l’écriture du mémoire en la déployant par le son ? 
En octobre 2024, 14 étudiant·es d’année 5 du master transdisciplinaire ACDC_espaces réaliseront une pièce sonore telle une introduction à leur mémoire de master, lors d'une résidence de travail à la Croix de Fer.
Immergé·e·s dans ce lieu culturel, au passé riche (le bâtiment fut auparavant une usine de papeterie, puis de coutellerie, puis une forge), les étudiant·es puiseront dans ce contexte spécifique pour nourrir leur production plastique sonore, en lien avec leur sujet de mémoire.

©CPACC

Le CPACC (Centre de pratiques artistiques et culturelles contemporaines) - la Croix de Fer est implanté dans la Vallée des usines à Thiers (63), à proximité du centre d’art contemporain d’intérêt national, le Creux de l’enfer.
C’est un établissement privé qui a pour vocation la gestion d’espaces culturels et événementiels au sein d’un écosystème reflétant les valeurs de l’art, de la créativité, du travail, de la convivialité, de la nature et de l’innovation.
C’est un lieu accueillant, autonome et ancré dans la territoire.
La vie du CPACC s’organise autour de la programmation d’activités pluridisciplinaires co-construites avec les acteurs et usagers de son écosystème, du territoire et d’ailleurs.

©CPACC
©CPACC

En podcast, les propositions sonores des étudiant.es

Angèle Villère : RESTE DE LA CROIX DE FER
Partir à la recherche des décombres du lieu et en faire un étalage

RESTE DE LA CROIX DE FER

Arthur Van Poucke : PROMENADE TECHNIQUE

Cette bande son est un mélange entre l’objet industriel et la nature. Dans mon mémoire sur la fascination des pièces techniques, il est question de ramener de la poésie dans ce monde sérieux et froid. Ici la nature est ce poétique qui tente d’apprivoiser ces sons industrielles.

PROMENADE TECHNIQUE

Lise Ponce : ON ENTEND DES CHOSES MAIS ON NE LES VOIT PAS

Découvrir la ville, sa topographie et sa composition par l’échange, la parole des habitants qui  la compose. Une cartographie orale, subjective et située dressée par les personnes croisées dans les  rues de Tiers.

ON ENTEND DES CHOSES MAIS ON NE VOIT PAS

Lisa Petit : EXPO 45

Après avoir interviewé ma classe en leur demandant de choisir une oeuvre qui les avaient marqué  et de la placer dans l’usine, j’ai créé une exposition fictive.
J’enregistre la visite d’expo juste pour me souvenir de ce que j’ai vu.

EXPO 45

Jessica Perez : ECHO ENTRE VISION ET INDUSTRIE

Tendre l’oreille, imaginer et écouter l’histoire passé d’un lieu, ses vies antérieures. On pénètre à l’intérieur, il y a des bruits de pas, des chaînes qui trainent, des cœurs qui battent. Des mouvements machinaux se déclenchent. On se laisse porter à imaginer ce qui a pu s’y passer.

ECHO ENTRE VISION ET INDUSTRIE

Matthis Padlewski : ANCIENNE USINE

Les cordes vocales dans le volume, les voix humaines rencontrent les surfaces.

ANCIENNE USINE

Emma Duplanil : ALLONS A L’ARBRE

Allons à l’arbre est une courte histoire racontée oralement sous la forme de conte de Noël. Elle questionne notre rapport aux arbres et plus particulièrement à l’arbre de Noël.

ALLONS A L’ARBRE

Cécile Cheang : LE SON DE SES SILENCES

Une porte en métal a enfermé mon père durant des années. Impossible de l’entendre. Silence. Un jour, il a décidé d’ouvrir cette porte pour me partager ce qu’il s’y est passé. Cette fois-ci, je l’ai écouté.

LE SON DES SILENCES

Charlotte Asmonti : CARTOGRAPHIE SONORE

Enregistrement qui retrace mon processus de travail dans l’espace de la croix de fer à Thiers. J’ai essayé d’éprouver le lieu à travers une performance, que j’ai documenté et commenté. C’est une expérience sensible de l’espace, de mes ressentis jusqu’à l’épuisement.

CARTOGRAPHIE SONORE

Maximilian Browing : CRESCENDO DANGEUREUX

Le monde tourne plus vite chaque jour,
Je lutte, je trébuche en mon parcours.
Quand je tomberai, je ne sais pas,
Le bord est proche, mais lâcher est là.

La course m’entoure, sans répit,
Je cherche l’équilibre, un répit
Dans ce flot rapide et incessant,
La fin est proche, mais la liberté prend le vent.

CRESCENDO DANGEUREUX

Kenza Cebe  : ECHANGES PINGPONG
Pendant une semaine, nous avons partagé cet immense espace, équipé de micros et de casques, nous parlons sans cesse. Dans ce lieu, au fond d’une salle, une table de ping-pong. Autour de ce jeu aussi, les échanges se poursuivent.

ECHANGES PINGPONG

Virgile Voisin et Thomas Goumarre : GOLDORAK GO

La statue de Goldorak est une sculpture en tôle de 7 mètres de haut, installée depuis le 22 décembre 2018 sur le rond-point du Chambon de la ville basse de Thiers, dans le Puy-de-Dôme. Réalisée par l’entreprise locale « Fer ou Refer », elle rend hommage au célèbre robot de la série animée japonaise des années 1970 et 1980.

GOLDORAK GO

Jeanne Troadec :  CONFIES MOI TON TIROIR

L’utilité fondamentale d’un tiroir est de ranger et organiser les objets de manière pratique, tout en les gardant facilement accessibles. Il permet de dissimuler le désordre tout en créant un espace dédié à des catégories spécifiques d’objets, qu’il s’agisse de documents, d’outils, ou d’objets personnels. Le tiroir est un symbole de l’ordre dans le quotidien, tout en offrant la discrétion. Au-delà de sa fonction purement utilitaire, le tiroir revêt une dimension symbolique forte en ce qui concerne l’identité et l’intimité. Il s’agit d’un espace personnel, souvent fermé et caché aux yeux des autres, où l’on range des objets à valeur intime, sentimentale ou pratique. À l’image d’un petit sanctuaire privé, d’un reflet de poche ou d’un théâtre de poche. 
J’ai ainsi recueilli plusieurs témoignages en demandant à différentes personnes de me confier leur tiroir, de me décrire ce qu’il contenait et les souvenirs qu’il renfermait
Le tiroir exerce une fascination particulière parce qu’il réunit à la fois l’idée de découverte et de mystère. Contrairement aux étagères ouvertes, qui dévoilent tout ce qu’elles contiennent, le tiroir conserve une part d’inconnu. Cette promesse d’un « dedans » caché réveille notre curiosité naturelle : ce besoin de savoir, de comprendre ce qui est enfoui ou dissimulé. Face à un tiroir, on ressent une tension entre le visible et l’invisible, ce qui pousse à vouloir voir au-delà de la surface, à chercher ce qui se cache sous la première couche d’objets.

CONFIES MOI TON TIROIR
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