Pointbreak

Écrire avec/dans/par les sons

Prologue au mémoire

À propos de ce blog

Pointbreak

Initié par Emmanuelle Becquemin et Émilie Perotto et porté avec les étudiant·e·s de la Mention ACDC_espaces, L’Atelier de recherche Point Break est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent prendre au pied de la lettre l’expression Point Break, cet espace où la houle d’une discipline change de direction au contact de la masse d’une autre discipline : la vague se forme alors sur ce point de contact, et donne naissance à une zone particulière où la ou le pratiquant·e expérimente l’extrême limite.


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par Emmanuelle Becquemin

Comment initier l’écriture du mémoire en la déployant par une pièce sonore ? 

Tel est ce que nous avons souhaité proposer aux étudiants de 5e année alors qu’ils entraient dans le temps semestriel de la rédaction du mémoire lors d'un séjour au bord de la Loire.
Ce faisant, il s’agit d’une part de faire prendre conscience des formes d’écriture possibles, en donnant à travailler les mots et le texte via le médium sonore. Il s’agit aussi de relier l’approche théorique telle qu’elle est développée dans le mémoire à une pratique artistique, qui passe ici par le son.
 
Les étudiant.e.s ont ainsi abouti à des pièces sonores, tel un écho plastique à leur sujet de mémoire – une manière pour eux d'engager une articulation entre l'écrit théorique et la forme plastique; un pas de côté qui permet aussi d’envisager les pièces à venir dans le projet du DNSEP.

INVERTIR, de Simon Henry
 1:06 min
C’est une image, inversée. Une tour soutenant un château, une montagne et un ciel d’eau.
C’est un paysage sonore, un mirage de paysage. Un paysage lointain qui se rapproche au rythme des anomalies sonores.
Comme un mirage, ces anomalies sont confuses, mouvantes, insaisissables et mystérieuses. Elles envahissent la piste audio, pour nous envelopper.
Nous sommes dans le mirage.

INVERTIR

NO CLIP de Pauline Petit
2:56min
Escaladant le flan de la montagne, Pauline traverse la réalité. Dans cette espace parallèle, les repères sont décousus. Est elle seulement encore la ? Une voix étrange et robotique lui décrit ce qui l’entoure et la met en garde. Elle doit faire attention si elle veut s’en sortir.
Il est possible dans un jeu vidéo de traverser les textures existantes avec un code appelé noclip.
Si on pouvait utiliser ce code dans la réalité, où arriverions nous ?

NOCLIP

AUBETTE, de Jovien Panne
5:03min
J’ai arpenté la route qui mène de cosycamp jusqu’au village de Chamalières. J’ai croisé trois Abribus monobloc en béton blanc, ils semblaient être laissé à l’abandon. J’ai décidé de retracer leurs origines, ce qui à donner une piste audio composé de deux interviews de villageois entrecoupé d’un audio d’archives sur la conception du béton armé.

AUBETTE

DISPARAITRE, de Clémence Thomas
3:14min
Récit à trois voix. En choisissant la cabane en bois pour enfants comme espace, je raconte les événements qui s’y sont passés. A l’intérieur, de la vaisselle et des casseroles ont été laissées à l’abandon, comme si l’espace avait été utilisé puis déserté. Comme une formule magique, une recette de cuisine, ou la préparation d’un sombre sortilège, les voix dictent les actions et le protocole à réaliser. Elles se croisent, s’entremêlent et se déplacent, rappelant un rituel pratiqué au sein d’une communauté.

DISPARAITRE

par Emmanuelle Becquemin


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