L’Esadse et le département de la Loire ont collaboré dans le cadre de l’aménagement et de la valorisation du site Espaces Naturels Sensibles (ENS) de Salvaris, dans le parc du Pilat, en vue de son ouverture au public. Accompagnés par le bureau d’études Wabi-Sabi et par les enseignants Rémy Hysbergue et Gabrielle Conilh de Beyssac, trois étudiants de l’Esadse - Mathis Volpe, Emma Duplanil et Colin Riccobene - ont chacun conçu et réalisé une œuvre pour le site.
Le département
de la Loire, au travers de ses compétences et de ses champs d’intervention,
est un acteur incontournable de l’aménagement et du développement des
territoires ligériens. L’ambition départementale est d’impulser des dynamiques
territoriales, propices au rayonnement, à l’attractivité et au développement de
la Loire.
Dans le cadre de sa compétence sur les
Espaces Naturels Sensibles (ENS), il intervient sur le site de Salvaris, situé principalement sur la
commune de Saint-Étienne, où il anime un projet d’aménagement pour la valorisation et l’ouverture au public du site ENS. Il est appuyé
pour cela par une mission de maîtrise d’œuvre spécifique, pilotée par le bureau
d’études Wabi-Sabi.
L’inauguration des projets a eu lieu le 15 novembre 2024, en présence notamment de Georges Ziegler, président du département, d’Éric Jourdan, directeur de l’EPCC Cité du design - Esadse, des étudiants et des enseignants référents.
Dans un premier temps, ma réflexion était focalisée sur l’interaction entre une sculpture minérale et des arbres. L’enjeu était de déposer des pierres sans endommager l’arbre, d’arriver à implanter une sculpture sans créer de rapport de force entre les éléments.
Le projet 3 CALE 4 est constitué de formes mises en volume dans un espace. Ici, un espace naturel, le Pilat. Il s’agit de formes simples, fabriquées en acier et posées à même le sol, qui évoquent l’ancrage et l’imaginaire. Leur taille nous ramène à l’échelle du corps : comment appréhender ces formes, se mouvoir dans l’espace autour de celles-ci, les toucher, s’y adosser, s’assoir, observer?
Ces formes lisses, ancrées dans le sol font contraste avec l’espace dans lequel elles sont placées, qui, lui, est en mouvement et est amené à changer avec les saisons, les heures de la journée, le temps et les individus qui y sont présents.
Ce projet a été réalisé en collaboration avec les établissements Andriollo.
Avec ce projet, j’ai voulu me permettre de travailler la sculpture différemment, en utilisant la pierre, matériau que je n’ai jusqu’ici jamais travaillé, mais aussi en restant dans mon prisme esthétique habituel via la soudure sur plaque de métal.
L’idée principale était d’avoir des plaques en acier brut avec différents visuels, insérées dans des roches, de sorte à créer des bornes disséminées sur les chemins de randonnée.
Les visuels sont principalement des dessins avec une esthétique organique, créés via des tracés en soudure. Le but est de séquencer un espace donné pour créer un jeu de piste montrant les frontières invisibles du cadastre qui compose la forêt.
Voir le diplôme de Colin Riccobene