La Cité du design vous invite à découvrir les travaux des diplômés 2023 de l'École supérieure d'art et design de Saint-Étienne (Esadse) à travers une exposition collective confiée au commissaire invité Didier Courbot (Galerie A1043). Des études au diplôme, puis à la réalité d’une confrontation au public se joue une nouvelle combinaison entre mémoire et projection, entre la fin d’un cycle et le début d’un nouveau.
Inès Besson, I Wish U Where Here
Conte poétique en plusieurs tableaux. Il met en scène un personnage
féminin. À travers plusieurs types de représentations, elle s’exhibe et
exhibe les autres, leurs défauts, leurs secrets, sans réellement se
rendre compte qu’elle est le facteur qui rend toutes les scènes
nauséabondes.
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Baptistin Lebraud, Notes pour Occhio
Le 12 février 2023, Lupin Brudet s’est donné la mort. Il avait 28 ans, et sa vie, bien que courte, fut jonchée de multiples expériences de vie et d’art. Il nous laissera un grand vide, ainsi que ce qui lui tenait le plus à cœur : des textes épars, des vidéos en vrac sur un disque dur et deux ouvrages. Au travers des liens se tissant entre les médiums de la vidéo, de la sculpture, et de l’écriture, Notes pour Occhio brosse le portrait de Lupin Brudet en explorant les thèmes du corps, de la mémoire, et de la porosité entre fiction et réalité.
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Jérémy Lubac, J’irai quand hier ?
Une sélection de travaux menant à un diplôme. La sculpture et le dessin se mêlent en mobilier. Un cadre pour moins voir le dessin ? Un dessin pour mieux voir la sculpture, une sculpture pour mieux voir le matériel. Matériaux bruts et matière travaillée, ou comment tout montrer, sans que vous ne voyiez rien.
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Alix Perrin, Écrire avec la lumière
Mon projet de diplôme est un travail avec la technique de l’anthotype. Ce procédé photographique ancien permet de créer une image à partir de jus de plantes riches en pigments photosensibles. Sous l’effet de la lumière, ces pigments se dégradent, ce qui rend possible la reproduction d’une image par contact. Le choix de l’anthotype me permet de mettre en lumière les végétaux sauvages en milieu urbain par leur présence éphémère sur le papier. Ce travail cherche à matérialiser la lumière, condition du visible et paradoxalement invisible. Ce projet met en évidence les conditions qui permettent à l’image d’advenir. C’est à travers un double rapport à la science et à la nature que je cherche la matérialité visuelle et physique de l’image, mémoire du temps.
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Chunyu Xie, À l’intérieur, à l’extérieur et en dehors
Mon travail explore et étend les possibilités de la sculpture et de la production d’images. Influencé par l’habitude de lire des images écraniques et la manière dont l’information est organisée à l’ère d’Internet, ainsi que par des formes et des éléments que j’emprunte à l’architecture tout autant qu’à des caractères chinois (mot, lettre), j’associe mes images à mes volumes aboutissant ainsi à des formes hybrides. Ma pratique artistique se concentre sur l’expérience urbaine qui incarne un espace en perpétuel mouvement. À travers des interventions, des juxtapositions, des transformations, des mélanges et des raccords, la frontière entre la narration et l’expérience est bannie et ce décloisonnement ouvre à ces productions hybrides.
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Simon Henry, Praesentia
Praesentia est un environnement dans lequel résonnent différents espaces et leur matérialité. J’explore des lieux, à la recherche de l’Absent. Je cherche le moment où mon regard va se porter sur les surfaces des sols, des roches, des minéraux, les couleurs. Les déserts, les grottes, les salines, les volcans d’Auvergne. Je vais sur ces sites, je réalise un travail d’images, j’étudie les textures que je cherche ensuite à reproduire sur mes pièces. Les sculptures, les objets, les images, les tissus deviennent des « poteaux d’angles », terme que j’emprunte au poète et écrivain Henri Michaux, et sont les témoins de ces espaces que j’ai explorés, expérimentés. Mes objets questionnent alors autant la matérialité que son image, à l’image du désert et de son mirage. Le mirage est ce moment où la matière se dilue, une griffe de la réalité, là où la matière devient image.
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Jovien Panné, Salle L210B
La salle L210B, l’espace de mon diplôme, est une pièce standard, anodine, presque insipide, aménagée avec le mobilier nécessaire à une salle de classe. Il est plutôt facile de s’imaginer un·e artisan·e dans son atelier en train de scier, raboter pour réaliser une table en bois rustique. Ces objets deviennent des pièces-témoins et manifestent une certaine anthropologie industrielle. À travers ces produits, je vais à la rencontre des machines, des usines, de l’industrie et, en fin de compte, des personnes. Comprendre comment, de quoi et par qui sont faits ces éléments qui nous entourent, est l’enjeu de mon travail. C’est une approche technique mais aussi sensible des espaces génériques et standards.
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Pauline Petit, noclip
À travers des allers-retours entre réalité et onirisme, je joue entre les espaces/objets transitionnels créés de mémoire et ceux collectés. En convoquant les souvenirs du public et leurs désirs de préhension, il est possible de créer une inquiétante étrangeté. Lampe torche à la main, chacun·e peut se créer ses projections et donc ses propres scénarios.
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Clémence Thomas, Vue sur le chaudron
L’enjeu de mon projet est d’engendrer des espaces nomades et éphémères autour de différentes méthodes de cuisson. Un rituel est un protocole qui fait sens, en impliquant une forte part de subjectivité. Il est indépendant de nos gestes routiniers, même s’il peut concerner des choses moindres.
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Hugo Guyomard, Luthiopia est à la fois fini, à la fois en cours
Luthiopia est une pièce pour ensemble non-exhaustif mais sensible. Il est entendu par là qu’elle puisse exister dans d’autres combinaisons que celle proposée, avec des instruments supplémentaires (ou en moins), et un opérateur humain que nous qualifierons « d’explorateur ».
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Mathias Hû, L’armoire de mèche
Dans le cadre d’un projet de diplôme, pour produire des formes qui impactent concrètement le réel, il faut d’abord comprendre le contexte dans lequel elles existent et les y ancrer. En tant qu’étudiant, je me suis penché sur le contexte de l’Esadse, plus précisément sur les questions de transmissions entre générations étudiantes. Nous ne passons à l’école que quelques années avant de repartir, ce qui rend difficile toute inscription dans des histoires de plus longue durée. Je cherche alors à révéler et préserver, individuellement et collectivement, des traces laissées par les générations précédentes, mais également à mettre en place des dispositifs qui facilitent la sauvegarde de nos traces pour constituer et renforcer, petit à petit, des histoires et une mémoire étudiante de cette école.
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Su Huang, Femme chinoise invisible : 4 discussions
Mon sujet de mémoire était sur l’image de la femme en Chine. J’ai commencé par écrire ma propre histoire. Puis j’ai fait des entretiens avec des Chinoises de mon entourage issues de différentes générations : Madame Huang (1950), la sœur de mon père, Madame Hu (1967), ma mère et Madame Ma (1977), mon ancienne collègue. Ces récits qui composent mon projet de diplôme offrent une vision concrète du rôle que peuvent tenir les femmes dans la société chinoise. À travers différents médiums, ce travail réunit l’histoire de quatre femmes. Sous forme de discussion, il présente leurs parcours, afin d’encourager d’autres femmes à partager leurs souffrances.
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Constance Mandaroux, La ville de 18h30
Comment peut-on partager la manière dont on reçoit et ressent une musique ? Peut-on se transmettre les images, souvenirs et sensations d’écoutes antérieures qui se réactivent à chaque nouvelle écoute ? À travers ce projet, je me suis intéressée à une musique, Planetary Funk Alert de l’artiste Seba, qui, lorsque je l’écoute, me renvoie à toutes mes promenades urbaines musicales. L’espace que j’ai imaginé évolue suivant les différentes atmosphères du morceau, afin de partager cette synesthésie qui se crée entre musique et espace urbain lorsque l’on arpente la ville. Source d’inspiration plastique, support d’images mentales, ville et musiques s’entremêlent afin de devenir, La ville de 18h30. La ville de 18h30 n’existe que dans un court laps de temps. L’heure à laquelle elle prend corps varie en fonction des saisons et du coucher du soleil, mais elle porte son nom car elle a été identifiée pour la première fois à 18h30. Comme la ville, la musique porte deux ambiances superposées. L’une installe la vitesse de la marche et met le·a marcheur·euse dans un état flottant, prêt à dériver. Quand le corps est imprégné de ce tempo, arrive un rythme plus saccadé qui met le regard en alerte. La ville de 18h30 n’existe pas, elle est la superposition de toutes celles parcourues pendant l’écoute.
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Manon Picat, Au clair de la forêt
Entendez-vous près de la rivière ces lents pas qui résonnent ? À travers les bois, des craquements dansent, valsent, fourmillent. Une présence soupire au rythme de l’eau. Debout sur une rive, observée par des arbres, une Bête se métamorphose en Belle… Au clair de la forêt est à l’origine un projet de livre illustré sans texte qui ré-interprète et ré-actualise le conte littéraire de La Belle et la Bête, imaginé par la préceptrice Jeanne Marie Leprince de Beaumont en 1756. L’histoire dessinée pose des questions de représentation de genre tout en renouant avec une vision romantique de la nature.
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Amandine Baridon-Terracol, Une usine désaffectée, un lieu en transition
Les usines désaffectées paraissent inhospitalières. Pourtant, les friches loin d’être vides, sont habitées de populations marginales et de pratiques qui n’ont pas leur place ailleurs. Mon diplôme est un état de recherche. Comment le designer peut-il accompagner la transition d’un espace voué à disparaître ?
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Énola Bellet, L’art du soin
L’objectif de ce projet est de prendre soin des personnes âgées en situation de perte ou de dégradation de leur autonomie à domicile. En effet, les personnes âgées voient leurs capacités physiques diminuer au fil des années, les empêchant d’effectuer certaines actions personnelles et habituelles chez eux, rendant leur quotidien empreint de difficultés et d’hésitations. L’art du soin est un système de différents objets autour du repas, moment de la journée où j’ai remarqué le plus d’inconfort pour les personnes âgées.
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Fabiola Bellon, Homo Bulla
À première vue, une bulle de savon, ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire… Et pourtant, la bulle cache toute une science et une symbolique qui souvent nous échappe. La bulle c’est la légèreté, la fragilité et l’innocence. Ce sont aussi des molécules d’eau fuyant le contact avec l’air. Une surface irisée. Un volume éphémère. Un souffle suspendu. Enfin, la bulle est un symbole utilisé dans les vanités de la Renaissance. C’est la métaphore de l’homo bulla, elle signifie « si l’on dit qu’un homme est une bulle, combien plus l’est un vieillard ».
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Juliette Broussolle, Séance souvenir
Avec l’essor de la numérisation, les images vidéo s’accumulent. Les contenus sont tous dématérialisés, stockés dans des disques durs et on en oublierait presque leurs existences. Alors pourquoi attache-t-on tant d’importance à garder des traces vidéo de nos souvenirs si nous les oublions ? Séance souvenir propose un dispositif de visionnage, à l’échelle d’un petit théâtre d’objet, qui permet de redécouvrir ces images avec douceur et pudeur. Ce dispositif interactif questionne la valeur des souvenirs filmés en donnant matière et corps à ces vidéos.
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Clémence Creveau, Poèmes à vivre
Utiliser le potentiel du dessin narratif pour générer le contexte de ce diplôme, c’est comprendre la genèse de celui-ci. Mon avatar dessiné et moi nous demandons comment les deux notions que sont le confort et l’habitat peuvent encore donner à voir de nouvelles propositions, de nouveaux usages ?
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Adrien Delimard, Trop grand pour moi
Ce diplôme met en pratique notre rapport aux échelles. Qu’il faille s’approcher pour plonger dans les détails d’un tableau ou reculer de quelques pas pour embrasser la monumentalité d’une vue sur la Terre, ce travail part de la perception changeante de mon corps dans l’espace qui l’entoure. Le rendant parfois immense ou minuscule. J’examine dans cette recherche l’importance des échelles dans nos interactions avec l’environnement, en explorant l’histoire des pratiques de mesure et les protocoles de représentation de la taille dans notre quotidien. Trop grand pour moi, c’est une série d’expérimentations et de propositions, qui invite à porter attention en dépassant la simple observation.
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Valentin Jager, Dernière neige
Dernière neige, c’est un retour à la matière, à la substance. Il s’agit d’un retrait, d’une soustraction de ma personne au quotidien. Il y a en premier lieu le refuge. Puis, derrière la porte, si l’on s’y prend bien : la neige. Plus haut encore, celles que l’on a nommé éternelles. Je propose une vision de la montagne à travers une matière qui l’habite. Elle est un hommage et vise à adopter un rapport plus serein avec la neige, et par extension, avec son milieu.
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Marie Lecommandoux, Casa del Sole
Ici, on vit à l’ombre. Et si, dans quelques années, les villes du Sud n’étaient vouées qu’à la poussière, aux cailloux et à la chaleur, comment les hommes se protégeraient-ils ? Où l’homme trouverait-il refuge ? Inscrite dans la réalité géo-climatique de la Méditerranée, la Casa del Sole propose des systèmes de rafraîchissement passifs et non impactants pour l’espace domestique. Ces objets membranes s’activent par le vent et l’eau, et se déploient à différentes distances du corps. Je travaille ces objets comme des artefacts capables de créer des échanges avec le milieu. De s’appuyer sur l’existant pour pouvoir produire des rencontres. En faisant cela, ce qui se trouve à l’extérieur et ce qui est à l’intérieur s’unissent et vivent ensemble. En faisant cela, on crée une osmose.
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Benjamin Nicolet, Kalyvi
Kalyvi est un mot grec se traduisant par « abri », qui désigne les petits cabanons de fermièr·e·s qu’on retrouve au milieu des champs d’oliviers. Ce terme m’évoque de nombreux souvenirs, liés à ce petit abri dans lequel je me sens bien. À l’instar d’un kalyvi, je considère la musique, les sonorités, comme un abri qui nous sensibilise à notre environnement. Mon projet consiste à concevoir un ensemble d’objets sonores adaptés pour être joués dans l’eau et en groupe, sans besoin de connaissances rythmiques.
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Marion Page, Scène de Lumière
À travers ma réflexion sur la relation qu’entretient l’être humain avec la nature, j’ai accordé de l’importance à la notion de rythme de vie. En constatant que de nombreuses personnes pouvaient être complètement déphasées par rapport au rythme de la lumière naturelle, ma première intuition a été de vouloir importer le cycle de cette lumière dans nos habitats, et permettre ainsi à un individu de vivre différents instants de lumière a son propre rythme. J’ai donc développé une famille de luminaires qui accompagnerait un individu, dans son habitat, à vivre des scénarios lumineux qui correspondent à des moments emblématiques de la lumière naturelle sur une journée, qu’il pourra déclencher et solliciter en fonction de ses propres usages.
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Buliash Todaeva, Réexister
Le design produit la culture, et la culture produit le design. J’ai décidé d’étudier l’unité entre la production d’objets quotidiens et la préparation de la nourriture, car dans un mode de vie nomade, ces processus étaient continuellement liés. Dans mon projet, il est important pour moi de considérer la culture nomade comme une expérience existentielle dans certains contextes naturels et historiques. La crise climatique est un moment géo-historique où la pollution et l’injustice socioculturelle sont systématiquement imbriquées.
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Cyprien Tourte, Eau mille lieux de...
2423, l’eau a recouvert la majeure partie de la surface de la Terre. Les prévisions d’inondation laissaient présumer que l’augmentation du niveau d’eau ne serait pas le seul résultat de la fonte des glaces. Cependant, les conditions ont fait que l’état du manteau terrestre est similaire à celui d’il y a des milliards d’années, quand la planète était recouverte à 92 % d’eau. L’eau est acide en raison de sa chaleur. Les vents violents règnent à la surface et les jours sont plus longs.
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Mathilde Vaillant, Réminiscence olfactive
Ce projet touche à la rééducation suivie par des personnes ayant totalement ou partiellement perdu l’odorat. Une expérience personnelle en tant que patiente m’a fait prendre conscience de la pauvreté sensorielle des objets. À la suite de rencontres avec des acteur·ice·s en santé, en design et dans le monde de l’olfaction, j’ai développé différentes typologies d’objets. En stimulant le corps par des gestes anciennement liés aux odeurs, je tente de faire revivre aux personnes anosmiques des émotions liées à leur mémoire olfactive. En donnant à toucher et à voir, l’odeur perdue devient présente et ancrée dans la réalité.
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Léopold Viviant, Phylum, arborescence d’objets d’anticipation
Ce projet présente une réflexion sur l’évolution climatique via la production d’objets-témoins d’anticipation. Pour définir un
territoire de recherche et d’expérimentation, et inscrire ce projet dans une éthique concernée par les changements climatiques, j’ai choisi de faire intervenir certains scénarios des rapports du GIEC comme un cadre dans lequel mon projet s’inscrit. Ces scénarios synthétisent les connaissances scientifiques sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter. Chacun est associé à une thématique : matière, technique, usages et pratiques, rôle du designer.
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Leïla Bouyssou, Into the wool
Ce projet explore la filière des laines oubliées, issues des élevages français et européens. Aujourd’hui, la laine est produite lors de la tonte des moutons — 6000 tonnes en France chaque année — mais elle n’est pas valorisée. L’industrie textile, ancien débouché principal pour cette fibre, s’est structurée autour de la laine de moutons mérinos d’Australie et de Nouvelle-Zélande et a mis de côté les laines des races élevées en Europe. À travers une enquête sur les divers usages de la laine, les systèmes de transformation, les acteurs impliqués, des problématiques propres à cette matière sont identifiées. Des propositions d’objets sont des démonstrateurs du potentiel de cette matière. Il ne s’agit pas seulement d’un potentiel technique, mais aussi d’un potentiel sociétal, écologique et systémique.
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Axelle Fortin & Naomie Rubiero, Mûrier Platane
Pouvons-nous proposer une alternative à la façon dont sont consulté·e·s les habitant·e·s d’un quartier dans un projet d’aménagement de l’espace public ? Ce projet collaboratif est l’expérimentation d’une démarche de design ancrée sur le square Victor Schoelcher à Saint-Étienne. Mûrier Platane est le nom de notre collectif à travers lequel nous présentons un projet d’aménagement et une posture de design qui porte attention à des habitudes et des récits d’habitant·e·s pour faire naître des envies et des désirs. Ce que nous avons expérimenté relève à la fois de la formulation de propositions d’aménagement et d’une méthode de recherche et de documentation consciente d’un espace public et de ses usagèr·e·s pour lesquels nous avons mis en place des dispositifs et des outils.
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