Parler d’intimité dans l’espace domestique, c’est illustrer et définir une subjectivité propre à chacun. En tant que designer, j’ai décidé de travailler autour d’une nouvelle topologie de l’intime et de la placer au centre de l’espace intérieur. Derrière les formes biomorphiques convoquant à la fois les règnes humain, végétal et minéral, c’est la question du rapport à notre environnement qui est posée.
Dans le cadre de l’exposition Pénates & Totems, imaginons un écosystème domestique, un espace de co-living entre nos objets et nos usages. Ainsi, notre mobilier devient un acteur silencieux du théâtre de notre intimité, où la réalité n’a pas la pesanteur de la matière, mais la légèreté vive et mobile de l’imagination.
Voir le diplôme de Cécile Van der Haegen