« Je m’intéresse à la combinaison de l’abstraction et du sujet pris dans le réel. Mon travail découle de l’épreuve d’un lieu. À partir de ma perception de l’espace, je définis un programme qui règle mes envies et ma manière de travailler. J’engage mon travail sur les questions du déplacement dans l’espace, sur l’articulation du dehors et du dedans, des mots aux choses, du dessin vers la sculpture, du mur vers le centre, du plan vers le volume et plus généralement d’une œuvre vers l’autre. Ma sculpture est de la pensée en acte, elles sont totalement lisibles (surfaces transparentes, enregistrement de leur environnement) et tiennent le spectateur à distance, c’est-à-dire qu’elles obligent à une déambulation mentale. » Elisabeth Ballet
Révélée sur la scène nationale à la fin des années quatre-vingt, Elisabeth Ballet est résidente à la Villa Médicis en 1984 et 1985 et participe à la 43e Biennale de Venise en 1988. En 1997, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris et en 2002, le Carré d’Art de Nîmes, la Kunsthalle Göppingen et le museum Folkwang Essen en Allemagne lui dédient une importante exposition. Elle expose au Grand Café à Saint Nazaire et au Louvre en 2007. Le musée d'art contemporain le Mac Val à Ivry-sur-Seine lui consacre une monographie en 2018.